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exposé 1830 révolution ratée 2ème partie

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Message  Diane Dim 30 Nov - 18:49

II. 1. L’espoir déçu des Républicains

Parmi les combattants des « Trois Glorieuses », il y a des bonapartistes et de nombreux républicains. Ces derniers ont joué un rôle important dans les combats et ont lancé l’insurrection. La révolution de 1830 est porteuse d’un grand espoir chez les républicains. La vacance du pouvoir due à la chute de Charles X ne conduit pas à l’arrivée de ceux qui avaient fait la Révolution. Quand les républicains prennent conscience qu’une intrigue orléaniste se trame, délaissant les buts premiers de la révolution, ils décident de réagir. Les orléanistes ont alors conscience qu’il faut faire vite pour ne pas voir le pouvoir leur échapper. Mais ils se trouvent incapables de prendre le pouvoir pourtant à portée de main. Ils voient en Lafayette leur représentant et l’appellent à devenir président. C’est à lui que s’adressent les républicains, c’est à lui qu’ils confient leurs vœux alors que Lafayette fait dans la réalité le jeu des orléanistes. En effet, il est acquis dès le début à la solution orléaniste : il la préfère à la république qu’il considère comme une expérience trop hasardeuse et un appel à la guerre pour les pays européens. Il transforme le désir de république en volonté de « trône populaire entouré d’institutions républicaines ». Cependant, Lafayette a la confiance du peuple, il pourrait proclamer la République et organiser des élections (provoquerait un enthousiasme populaire et la quasi certitude d’être élu). Les députés veulent également écarter la république qu’ils apparentent à la terreur. L’arrivée au pouvoir du duc d’Orléans apparaît alors comme un compromis raisonnable et nécessaire.
Pour les républicains, c’est le peuple qui a tout fait, il faut donc que le gouvernement soit pour le peuple et non pas encore à un Bourbon. Ils réclament des garanties pour ne pas avoir conquis qu’un homme lors des journées révolutionnaires mais aussi des idéaux.
Lafayette anéantit définitivement les désirs républicains et trahit les espérances des combattants des « Trois Glorieuses » lorsqu’il présente le duc d’Orléans à la foule à l’Hôtel de Ville, notamment pour tenter de calmer les opposants réunis dans les rues. Il aurait dit à cette occasion (propos contestés) que le nouveau régime serait « la meilleure des républiques possibles ».
Il règne donc chez les républicains pendant les premières années de la Monarchie de Juillet, un sentiment d’usurpation de la révolution de 1830.
Les combattants des « Trois Glorieuses » se sont fait voler la victoire et la république, usurpées au profit d’un nouveau trône : c’est finalement une défaite populaire.

II. 2) Pr le parti de la résistance, il n y eut pas de Rev

- Pr lui, pas de Rev en juillet 1830 mais une riposte au coup d’E que représentaient les ordonnances « scélérates » de Charles X.

Ordonnances :
 la 1ere abolit la lib de la presse en rétablissant censure et auorisation préalable
 réforme cens électoral pr exclure la bourgeoisie du suffrage
 2 s’attaquent directemt aux députés en dissolvant Chambre élue seult un mois auparavant.

- Pas de révolution mais une sorte de continuité entre Restauration et Monarchie de Juillet : en effet, les réformes de Louis Phil n amenent aucun changement majeur :
 réforme de la garde nation exclut tjs les classes populaires => pr un ouvrier, un équipement représente une part importante de la paye annuelle.
 Même rigueur vis à vis de la presse : journeaux interdits, rédacteurs jetés en prison.
 Conditions de travail tjs aussi difficiles : 18h/jour pr 2F pour lees hommes et 1F pr les femmes.

- Parti en majorité légitimiste. Théoriciens
 Casimir Perier qui permet au parti d’accéder au pouvoir. Considéré co le meneur du parti, banquier, homme pol, et opposant libéral à Charles X.
 Les doctrinaires = petit gr royalistes qui espéraient réconcilier la monarchie ac la Rév et l’autorité ac la lib :
 Guizot : historien, il attend la Rest pr commencer en pol. En 1830, il signe l adresse des 221 qui s’opp à la pol de Charles X.
 Duc de Broglie : se lie ac les doctrinaires ; psdt de la Société de la morale chrétienne ; mbre de la société « Aide toi, le ciel t’aidera » (soc jacobine destinée à former politiqt un corps électoral pr les futures législatives afin que l opp obtienne un max de sièges) et de la société des amis de la lib de la presse.

- Participe à la presse ac Le journal des débats : pdt la Rest et le début de la Monarchie de Juill = journal le + diffusé ap Le Constitutionnel. Journal de l opp libérale qui n’hésite pas à se montrer très critique vis-à-vis de Charles X et du ministère Polignac.

- Le Parti de la résistance est le parti de la gde bourgeoisie soucieuse de progrès ratio, d’esxpansion éco et de limitation des resp pol en fonction de la richesse.

=> ce gr a accecpté Louis Phil parce qu il est issu de la dynastie des bourbons et parce que son progr corresp à celui de l’ancienne opp libérale.


« C'est vous, Messieurs, s'écrie-t-il à l'adresse du centre gauche, qui traînez dans une ornière ; c'est vous qui répétez ce qu'on disait dans d'autres temps, sans vous apercevoir que tout est changé autour de vous, que la société est changée, que ses besoins sont changés. C'est nous, nous qui avons l'intelligence des temps nouveaux... (mouvements divers). Oui, Messieurs, c'est nous. Je comprends très bien que vous pensiez autrement ; c'est de quoi je vous accuse. [...] Je vous accuse de n'avoir pas compris ce qui s'est passé en France depuis quarante ans, je vous accuse d'être en arrière (mouvement prolongé). »

Conclusion

« Ce changement de dynastie est l’accomplissement de la Révolution. 1830 vient de couronner 1789 » Proclamation du Journal des débats le 10 août 1830
La révolution de 1830 conduit à l’échec définitif de l’absolutisme. On peut juger certes que ce fut une révolution qui déçut un grand nombre d’individus car la Restauration et la Monarchie de Juillet se ressemblent en de nombreux points. La révolution ne fut en aucun cas à l’origine d’une brutale rupture.

Mais elle insère le peuple dans la vie politique et ouvre la série des révolutions en France au XIXème siècle : Ce compromis tenté en 1830 s’explique par la recherche d’une voie moyenne entre la souveraineté du roi et la souveraineté du peuple.
En ce sens, la Révolution de 1830, pour de nombreux historiens, serait « fondatrice de la France Moderne »

Diane

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Date d'inscription : 25/10/2008

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