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La monarchie pouvait-elle se réformer en france avant 1789 ?

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La monarchie pouvait-elle se réformer en france avant 1789 ? Empty La monarchie pouvait-elle se réformer en france avant 1789 ?

Message  Keivan Mer 29 Oct - 0:16

Voila mes notes dans cet exposé (à savoir le II A et le II B)




II- A Des réformes qui n’ont pas abouti

-La noblesse s’accroche à ses privilèges et exprime son refus des réformes par le biais du Parlement de Paris ( composé de nobles)
-prétend être le rempart contre l’absolutisme royal ,
-réclame la convocation des états généraux
-joue de l’opinion public pour arriver à ses fins (acquittement dans l’affaire du collier)

B- La monarchie n’a pu être sauvée en tant que régime

- Loyalisme du peuple envers le roi
-Les Etat généraux : ultime possibilité pour Louis XVI d’entreprendre des réformes ( notamment la constitution) qui aurait pu sauvé la monarchie
-Désillusion , le roi est discrédité.




II-A Des réformes qui n’ont pas abouti

* Le parlement ( paris+provinces) était composé de représentants de la noblesse de robe. Le titre de parlementaire leur conférait une inamovibilité du fait qu’il représentait une charge qui pouvait être héréditaire. Son rôle était d’ enregistrer les ordonnances du rois tout en vérifiant leur conformités avec les lois fondamentales du royaume. Sous le règne de Louis XVI , fort de son droit de remontrance , le parlement s’oppose à toutes les réformes fiscales entreprises par les ministres du roi susceptibles d’atteindre leur privilèges.



+ s’attache à discréditer le roi. Ce qui a une incidence sur l’opinion publique. En effet le parlement faisait office de tribunal de première instance dans les contentieux ou des nobles étaient impliqué. Le parlement de Paris s’illustra alors en acquittant le cardinal de Rohan dans l’affaire du collier de la reine en 1785 ( Explication brève de l’affaire du collier et de ses conséquences).

Qui plus est , les Etats généraux n’ayant pas été convoqué depuis 1614 , il prétend être la voix du peuple en faisant office de rempart à l’absolutisme royal. C’est donc dans ce contexte de tensions palpable qu’éclate la journée des tuiles , le 7 juin 1788. Les parlementaires grenoblois soulèvent la population contre les représentant de l’autorité royale. Cela va donner lieu à de violents affrontement entre la population paysanne et les troupes du roi. La Boîte de Pandore est ouverte.

Barnave « les Etats généraux sont le seul remède , tout autre n’est qu’un palliatif qui aggrave le mal en le voilant. »

«  tandis que partout ailleurs , l’aristocratie était seule encore en insurrection contre le trône , la province de Dauphiné réclamait les droits du troisième ordre et , mettant en avant les grandes questions du doublement du Tiers et de la délibération par tête , posait les premières d’une révolution démocratique » Barnave en référence à l’assemblée de Vizille tenue en juillet 1788.

Dès lors , les parlementaires n’auront de cesse de réclamer la convocation des Etats généraux. Ils savaient que si la configuration des Etats généraux serait la même qu’en 1614 , ils se retrouveraient alors en position de force pour soumettre le roi à leurs volonté. Pour l’heure coalition affichée entre l’aristocratie et la bourgeoisie.

Conclusion sous-partielle : On voit donc ici que faute d’une autorité suffisamment forte , Louis XVI n’a pu imposé des réformes qui s’avéraient primordiales. Au contraire , le parlement parvient habilement à transféré les contestations populaires en direction du pouvoir royal absolu.

La révolution est en marche.


II/ B) La monarchie en tant que régime n’a pu être sauvée.

«J’ai souvent dit au roi : ne paraissez pas éloigné de convoqué vos sujets , mais retardez cette convocation le plus que vous pourrez : votre autorité ne peut qu’y perdre , et votre royaume qu’y gagner fort peu … »  
M. de Marabeuf , archevêque de Lyon à propos de la convocation des Etats généraux.

Le 8 Aout 1788 , Louis XVI cède à la pression populaire et consent à convoquer les Etats Généraux le 5 mai 1789. Cette décision alliée au retour du populaire Necker au poste de ministre suscite une effervescence dans les rangs du tiers-Etat. On se prête à croire en la rédaction d’une constitution.
>> La coalition entre aristocratie et bourgeoisie prend fin.
Il est important de noter qu’à ce moment la , le tiers-Etat fait preuve d’un loyalisme respectueux que les historiens ont qualifié d’ « attachant » à l’égard du roi , surtout après qu’il ait accordé le doublement des représentants du Tiers. Cela se traduira notamment au moment de la rédaction des cahiers de doléances.
Le roi doit donc composer avec une majorité de la population qui réclame une abolition des privilèges fiscaux , et qui espère un redressement de la situation économique mais aussi avec la noblesse qui s’estime lésée par les tentatives de réformes et par le clergé qui réclame un statut quo.
La cérémonie d’ouverture qui eut lieu le 4 Mai, très codifiée , fit apparaître les premières désillusions.
La première séance le 5 Mai ne fit que les accroître. Tous les députés présents attendaient un signe du roi , du chancelier et surtout de Necker au sujet de la rédaction d’une constitution.Le mot ne fut pas prononcé et la séance fut axée sur la dette chronique de l’Etat , au plus grand dam des trois ordres.
Louis XVI vient de laisser passer la dernière occasion de réformer la monarchie en douceur.

Keivan

Messages : 10
Date d'inscription : 19/10/2008

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