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Napoléon, traître ou fossoyeur de la révolution...

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Napoléon, traître ou fossoyeur de la révolution... Empty Napoléon, traître ou fossoyeur de la révolution...

Message  Alixx Mer 28 Jan - 19:00

D’autres historiens considèrent que Napoléon a assassiné la Révolution. Le 18 brumaire est un coup de force dirigé contre la légalité. Napoléon est un tyran qui a violé la Constitution, dispersé les assemblées, confisqué la liberté. C’est ainsi qu’il apparaît aux membres des Conseils et c’est ainsi que le voient les Jacobins qui conspirent entre 1800 et 1804 contre son pouvoir. Si la Révolution s’identifie à la liberté de l’individu, la conclusion n’est pas douteuse : Napoléon est l’ennemi de la Révolution puisqu’il a établi une véritable dictature personnelle : « Nouveau Brutus » qui poignarderait le « nouveau César ».
Napoléon ou le Gouvernement Impérial Le général républicain de 1795 a fait place à un monarque autoritaire devenu par son mariage avec Marie-Louise le neveu par alliance de Louis XVI. Tout part de Napoléon, tout remonte à lui.


La dictature personnelle :
Toute la correspondance administrative des 12 ministères passait par l’Empereur qui se réservait la décision. Le travail du Conseil d’Etat et des ministres (qui perdent toute importance et se succèdent) n’était plus qu’un travail de préparation ou d’exécution. La lecture de sa correspondance montre qu’il entend tout régenter. On conserva pourtant le mot de République française sur les monnaies jusqu’à la fin de 1808 et le calendrier républicain ne disparut qu’au 1er janvier 1806. Le Tribunat fut supprimé en 1807. Les sessions du corps Législatif furent réduites à quelques semaines ; il arriva même que l’empereur ne les convoqua pas de l’année. Napoléon légiféra de plus en plus par décrets et sénatus-consultes. Les sénateurs en effet se montraient d’une docilité exemplaire ; d’ailleurs il s’assurait de leur zèle par le moyen des sénatoreries (domaines d’1 revenu au moins égal au traitement de sénateur, qu’il concédait à titre viager à ceux qu’il voulait récompenser)


L’Université Adversaire de toute liberté, Napoléon ne pouvait laisser à chacun le droit d’enseigner, selon le régime établi par la Convention en 1795. Il voulait que l’école lui formât de futurs fonctionnaires dévoués et capables. Il organisa en 1808 un corps spécial l’Université, et lui donna le monopole d’enseigner. Un corps d’inspecteurs faisait régner partout le même esprit. Enseignement primaire= Frères des Ecoles Chrétiennes qui s’y consacraient déjà sous l’A.Rég Elèves= fils de la bourgeoisie.
Oppositions et le conflit avec le Pape. Les oppositions semblent désarmées. Les Jacobins ont été décimés sous le Consulat, l’armée a été reprise en main, les généraux trop remuant exilés (Lecourbe). L’œuvre de Bonaparte est ambiguë : il ne reprend pas à son compte toute la politique religieuse de la Rév. Dans laquelle il voit une part de chimère (ex : cultes révolutionnaires). Napoléon demande également à l’Eglise de lui former des générations dociles mais la bonne entente ne dura pas. Se dessine une opposition religieuse après l’arrestation du Pape ; lors de son mariage avec Marie Louise seize cardinaux s’abstiennent dont 13 intentionnellement.= interdiction de porter leur habit cardinal (de là le nom de « cardinaux noirs ») et exilés dans des villes de province. Par son despotisme et ses violences, Napoléon avait détruit dans le domaine religieux l’œuvre si fructueuse du Premier Consul : la masse des catholiques se détacha de lui et se trouva gagner d’avance aux Bourbons.


La Noblesse d’Empire
Au sommet de la société : la noblesse. Elle était devenue nécessaire à partir du moment où le régime prenait une tournure monarchique. Son rétablissement se fit pourtant par étapes :* listes de notabilités, sénatoreries * Légion d’honneur, création d’une cour aux Tuileries, principautés Ce sont les statuts du 1er mars 1808 qui rétablissent les titres nobiliaires obéissant à une hiérarchie : prince, duc, comte, baron, chevalier. Ministres, sénateurs et conseillers d’Etat à vie reçoivent le titre de comte, évêques, présidents des collèges électoraux de départements… L’anoblissement correspond donc à une récompense méritée généralement au service de l’Etat. Le titre est transmissible à condition de constituer un majorat, c’est-à-dire un ensemble de biens inaliénables : rentes sur l’Etat ou terres.

Alixx

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Date d'inscription : 19/10/2008

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