L'église catholique
Triplette 24 de Sciences Po :: Conférences de méthode :: Avènement des sociétés et des régimes démocratiques
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L'église catholique
L’église catholique dans la première moitié du XIXème siècle
La réaffirmation de l’autorité pontificale
Les rapports sont désormais tout autres entre l'Église et les pouvoirs. La politique des concordats, inaugurée en 1801 avec Bonaparte et poursuivie ensuite avec de nombreux pays, témoigne du désir de chacun de retrouver quelque chose des avantages de l'Ancien Régime ; mais chacun tient aussi plus jalousement à son indépendance.
C’est grâce aux malheurs révolutionnaires que l’Egllise arrive à se relever. L'infortune et la captivité de Pie VII rehaussent finalement son prestige et amorcent dans la conscience catholique une dévotion à la papauté qui va aller s'intensifiant. Traditionalistes et libéraux se rejoignent dans la même idée du pouvoir pontifical. Tenue davantage à distance par les gouvernements, celui-ci tend à se renforcer dans sa propre sphère : moins influents sur les ministres, les nonces le deviennent davantage auprès des évêques ; la multiplication des fondations religieuses augmente les occasions d'intervention de la Congrégation des évêques et réguliers ; en matière de liturgie, les Églises particulières alignent de plus en plus leurs usages sur ceux de l'Église romaine. Doucement, l’Église intègre le principe de liberté des individus.
Une ouverture au monde grâce au christianisme social
Pendant la première moitié du XIXe siècle, il n'est pas de grand appel qui ne trouve écho dans la conscience catholique. Élargi à l'Afrique et à l'Océanie, le champ missionnaire voit affluer de nombreux ouvriers, venant de différents instituts, soutenus financièrement par l'élan de générosité que suscite et coordonne l'œuvre de la Propagation de la foi (Pauline Jaricot, 1822). En Europe, les initiatives d'éducation et d'assistance se multiplient : ce sont les premières manifestations du christianisme social. Quelques tentatives pour associer Évangile et socialisme sont limitées et tournent court.
L’église d’Angleterre connaît également un réveil religieux qui intègre les valeurs catholiques.
ÿ Catholicisme plus modernisé, plus social.
De nouveaux mouvements
- Les apostoliques sont issus de la Catholic Apostolic Church qui uni des éléments catholiques, anglicans, orthodoxes et protestants. Elle fut organisée en 1835 sous la direction d’Edward Irving et créa une agitation au sein du monde religieux en Europe.
- Les dissidents sont les personnes qui s’éloignent de la doctrine religieuse : en bref, ce sont des personnes qui ne pratiquent ou ne croient plus. Les dissidents après la réforme sont nombreux, et l’Eglise les accepte mal. Les mariages entre catholiques et dissidents par exemple sont peu tolérés.
La réaffirmation de l’autorité pontificale
Les rapports sont désormais tout autres entre l'Église et les pouvoirs. La politique des concordats, inaugurée en 1801 avec Bonaparte et poursuivie ensuite avec de nombreux pays, témoigne du désir de chacun de retrouver quelque chose des avantages de l'Ancien Régime ; mais chacun tient aussi plus jalousement à son indépendance.
C’est grâce aux malheurs révolutionnaires que l’Egllise arrive à se relever. L'infortune et la captivité de Pie VII rehaussent finalement son prestige et amorcent dans la conscience catholique une dévotion à la papauté qui va aller s'intensifiant. Traditionalistes et libéraux se rejoignent dans la même idée du pouvoir pontifical. Tenue davantage à distance par les gouvernements, celui-ci tend à se renforcer dans sa propre sphère : moins influents sur les ministres, les nonces le deviennent davantage auprès des évêques ; la multiplication des fondations religieuses augmente les occasions d'intervention de la Congrégation des évêques et réguliers ; en matière de liturgie, les Églises particulières alignent de plus en plus leurs usages sur ceux de l'Église romaine. Doucement, l’Église intègre le principe de liberté des individus.
Une ouverture au monde grâce au christianisme social
Pendant la première moitié du XIXe siècle, il n'est pas de grand appel qui ne trouve écho dans la conscience catholique. Élargi à l'Afrique et à l'Océanie, le champ missionnaire voit affluer de nombreux ouvriers, venant de différents instituts, soutenus financièrement par l'élan de générosité que suscite et coordonne l'œuvre de la Propagation de la foi (Pauline Jaricot, 1822). En Europe, les initiatives d'éducation et d'assistance se multiplient : ce sont les premières manifestations du christianisme social. Quelques tentatives pour associer Évangile et socialisme sont limitées et tournent court.
L’église d’Angleterre connaît également un réveil religieux qui intègre les valeurs catholiques.
ÿ Catholicisme plus modernisé, plus social.
De nouveaux mouvements
- Les apostoliques sont issus de la Catholic Apostolic Church qui uni des éléments catholiques, anglicans, orthodoxes et protestants. Elle fut organisée en 1835 sous la direction d’Edward Irving et créa une agitation au sein du monde religieux en Europe.
- Les dissidents sont les personnes qui s’éloignent de la doctrine religieuse : en bref, ce sont des personnes qui ne pratiquent ou ne croient plus. Les dissidents après la réforme sont nombreux, et l’Eglise les accepte mal. Les mariages entre catholiques et dissidents par exemple sont peu tolérés.
anne-so- Messages : 5
Date d'inscription : 04/11/2008
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